vendredi 27 novembre 2009

La simulation

L'art de la guerre en foot est la simulation pour tromper l'arbitre !

Tout le monde le sait, tout le monde s'en offusque lorsque cela se fait à ces dépends, mais tout le monde l'admet et l'accepte finalement comme un geste faisant parti entière du foot, car l'arbitrage est subjectif à un seul homme donc il suffit de le tromper pour gagner. Finalement la simulation se glisse entre les règles du foot, elle entre par la petite porte de derrière dans le système football. Certes, ce geste est une tricherie, mais comme les rencontres de foot sont de plus en plus importantes financièrement, les joueurs sont de plus en plus prêts à utiliser la simulation pour faire gagner son club. Les simulations ont toujours exister dans le foot, qu'elles soient faites en milieu de terrain ou en pleine surface de réparation. Certains joueurs sont de véritables techniciens de ce geste, sachant anticiper l'adversaire pour mieux s'effondrer et réclamer à l'arbitre une faute qui peut apporter gros à l'équipe, comme un certain Super Pippo Inzaghi, dont les entrainements à plonger ont été filmé. Il y a par exemple les joueurs qui recherchent un coup-franc bien placé pour leur spécialiste, comme le plongeon de B. Lacombe en finale de l'Euro 1984 qui amena le coup-franc de Platini ; les joueurs qui s'écroulent au moindre contact pour conserver le ballon comme Ginola, C. Ronaldo ou Valbuena prêt à amplifier la soi-disante faute et la douleur par de multiples roulades sur le gazon ; les magnifiques plongeons pour avoir des penaltys comme F. Fiorèse qui était un véritable spécialiste etc


Un bel exemple de simulation : la Ravanelli !



Le 8 novembre 1997 se dispute le premier choc du championnat de france de la saison 1997-1998. Le PSG, leader, reçoit l’OM, quatrième au Parc des Princes pour le compte de la 15e journée. Les deux clubs ont cette saison là les moyens de remporter le titre de part leur effectif. C'est un véritable choc qui est attendu au Parc depuis 1993.

Marseille reste sur une série de quatre victoires en cinq matches, tandis que Paris vient de perdre à Lyon et contre le Bayern Munich en Ligue des Champions.
Roche, Le Guen et Simone sont suspendus côté parisien et NGotty joue sur une jambe.
Ravanelli (vainqueur de la ligue des champions en 1996) est lui bien présent côté marseillais.


Le match est tendu et serré, mais de bonne qualité en première mi-temps. Les marseillais ouvre le score par Gravelaine et le jeune Leroy égalise une vingtaine de minutes plus tard. Le PSG se trouve encore plus diminuer en 2e période en perdant Guerin et Maurice.

Le tournant du match a lieu à la 64e minute, quand l'attaquant italien de l'OM Ravanelli pénètre dans la surface parisienne et s’écroule en se réalisant lui-même un croc en jambe. L'absence de contact entre le parisien Rabesandratana et Ravanelli est évident sur les images.




Une magnifique simulation encore jusque là inédite en France !
Certes, de nombreux joueurs ont toujours simulé des fautes comises sur eux en plongant dans la surface, mais jamais encore un joueur ne s'était fait un auto croc en jambe.

L’arbitre Jean-Claude Puyalt est trompé et accorde le pénalty que transforme le capitaine Laurent Blanc. Le PSG perd ce match sur cette tricherie. Les Parisiens crieront à juste titre à l’injustice, et Puyalt reconnaîtra son erreur après le match. Fournier déclare : "C'est grave, on vient nous entuber chez nous". "On nous a volés ! Il y a eu une énorme tricherie" déclare Claude Leroy. Ravanelli reste sur sa position : "Le penalty est gros comme une maison ! Si le défenseur qui fait faute sur moi prétend le contraire, alors vous pouvez l'appeler Pinocchio. Son nez est en train de grandir dans les vestiaires".



La polémique sur le geste de Ravanelli et l'erreur d'arbitrage embrasa la France du foot.
Face à cette tempête médiatique, les dirigeants de l'OM font de l'humour piquant en écrivant au sélectionneur de l'Italie :
"En retenant Ravanelli contre la Russie, vous considérez comme nous qu'il fait partie de la catégorie des joueurs essentiels n'ayant plus à prouver leur professionnalisme, leur talent et leur honnêteté. La planète football n'imagine pas la Coupe du Monde sans la participation de l'Italie, n'en déplaise à certains esprits grincheux pour lesquels un défenseur qui déséquilibre un attaquant de façon manifeste ne donnerait pas lieu à un penalty. Car, preuves et images à l'appui, deux foulées avant la photo avec arrêt sur image parue dans l'ensemble de la presse, Fabrizio est bel et bien déséquilibré. Un seul de vos sélectionnés figure au nombre des joueurs professionnels évoluant en France : le nôtre (allusion à Simone).
C'est à ce titre que nous vous adressons tous nos voeux de qualification pour samedi, y compris par le plus petit score, sur un penalty concédé à la 89ème minute par un Rabesandratanov ..."


C'est alors que le plus grotesque de l'histoire arriva. Au lieu de se faire petits, à cause de cette victoire sur tricherie, Ravanelli et son entraineur Rolland Courbis sont invités dans une émission spéciale à grande écoute (Nulle part ailleurs) quelques jours plus tard à Canal+ visant à démontrer que Ravanelli n’avait pas simulé la faute. L'entraineur et le joueur tentent d'expliquer alors à toute la France que cette tricherie caractérisée n'en ai pas une.







1 commentaire:

  1. il é des et qui libré ! sa ce voi tro sur lacssion en directe §§§

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