Le début du match est particulièrement violent. Les sud-américains ont à cette époque un jeu très dur à l'image de l'équipe d'Uruguay. Les avertissements pleuvent sur l’Albiceleste.
Au bout d'une demi-heure de jeu, un accrochage arrive entre un anglais et un argentin blessés sur le terrain. L’arbitre allemand M. Kreitlein siffle un coup franc contre l’argentin encore au sol.
Le capitaine argentin Antonio Rattin plaide alors la cause de son équipe auprès de l’arbitre et lui demande des précisions sur sa décision qu'il juge trop sévère. Rattin était un grand milieu défensif et un une pièce importante de l’équipe argentine.
A la surprise générale, l'arbitre prend alors la décision d'exclure du terrain le capitaine argentin. Il estime que Rattin l’a insulté, bien que celui-ci ne comprend pas un mot d'espagnol.
Rattin refuse alors d’obtempérer et de quitter le terrain, réclamant un interprète pour expliquer à l’arbitre qu’il ne l’a pas insulté. Le match est interrompu durant sept minutes, dans une confusion générale.
Au terme de longues discussions, Rattin est officiellement expulsé, pour rébellion.
Selon certaines sources, l’argentin rejoindra le vestiaire en décrottant ses crampons sur le tapis rouge emprunté un peu plus tôt par la reine Elisabeth II. Le public de Wembley est outré.
L'Argentine continua à jouer à dix et encaissera un but de Geoff Hurst entaché d’un hors-jeu.
Ce sera l’unique but du match. Les argentins seront furieux et à la fin de la rencontre, il faudra protéger l'arbitre à l'issue du match.
En fin de rencontre, Alf Ramsey, le sélectionneur anglais, tentera d’empécher à ses joueurs d’échanger leur maillot, puis traitera ses adversaires d’un méprisant "Animals".
Le peuple argentin crie à l’injustice et au complot anglais. La presse argentine condamne l’arbitre et l’estime acheté par les anglais pour gagner leur coupe du monde. A partir de cet arbitrage desastreux, il a la bonne idée de mettre en place le système des cartons jaunes et rouges.
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