Le 1er avril 1982, éclate l'affaire de " la caisse noire " de Saint-Etienne, qui entraîne la démission du président Roger Rocher le 17 mai 1982. Malgré son statut d'icône, l'homme à la pipe passe même plusieurs mois en prison... A la fin de la saison 1982, Michel Platini rejoint la Juventus de Turin, Christian Lopez part à Toulouse. Guy Briet succède à Robert Herbin en janvier 1983, licencié par le président Bressy. C'est la fin d'une épopée.
A cette époque, un corbeau dénonce Roger Rocher au procureur de la République de Saint-Etienne. Les deux avocats Maîtres Buffard et Fiéloux, proches d'Herbin, sont à l'origine du putsch. Ils vont assurer l'intérim de la présidence laissée vacante, par Roger Rocher et sept des siens qui démissionnent du comité directeur. L'ancien président reconnaît l'existence de la fameuse caisse noire. Il l'appellera son "trésor de guerre". C'est cet argent caché qui lui aurait permis de conserver ses meilleurs joueurs. Entre 1978 et 1982, on estime que 20 millions de francs auraient ainsi été masqués au fisc.
Les experts nommés par le juge d’instruction ont identifié l’essentiel des destinataires des fonds. Mais plus de 6 millions de francs restent sans origine et l’équivalant sans utilisateur. Les joueurs percevaient des rémunérations occultes :
Jean-François Larios : 1.110.000 francs ;
Janvion : 965.000 francs ;
Platini : 880.000 francs ;
Piaza : 325.000 francs etc…
Christian Duraincie : 350.000 francs
Robert Herbin : 620.000 francs.
Des transferts aussi sont passés sous la table et des hommes politiques sont passés à la caisse noire.
Tous ces fans de clubs comme l'om et saint-etienne critiquent et n'aiment pas le PSG , mais le PSG n'a jamais été mêlé à ce genre d'histoires...
RépondreSupprimerTous ces fans de clubs comme l'om et saint-etienne critiquent et n'aiment pas le PSG , mais le PSG n'a jamais été mêlé à ce genre d'histoires...
RépondreSupprimer